Perspective sur les arts plastiques irakiens contemporains
Perspective sur les arts plastiques irakiens contemporains
Lorsque les artistes irakiens ont entamé leur parcours, ils ont opté pour des méthodes, écoles et regroupements ayant attiré les pionniers du domaine, soit les institutions de Paris, Londres et Rome, destination des apprenants des Arts. A l’époque, l’Amérique n’avait toujours pas établi ses écoles d’art, notamment après la deuxième guerre mondiale. Il est à noter que nombre de ces artistes ont pris conscience de l’importance des changements modernisateurs touchant le mouvement artistique irakien. En effet, ils avaient noté les profils aux gros yeux ayant marqué l’ancienne école irakienne, élément devenu à l’époque une icône de l’école cubique, entre autres. Des traditions et des contextes diverses ont dominé la scène des arts plastiques en Irak, et ont offert des esthétiques pionnières, renforçant ainsi l’orientation de polémique esthétique intellectuelle en deux courants principaux. Le premier courant est mené par le pionnier talentueux (Fa’ek Hassan), fondateur des arts plastiques modernes de l’Irak, alors que le deuxième est mené par le pionnier rénovateur (Jawad Salim), défenseur de la théorie conceptuelle. Le courant mené par (Fa’ek Hassan) génère un engagement professionnel à produire des œuvres artistiques selon des règles relativement strictes qui ne sont normalement disponibles qu’à une élite de professionnels chevronnés. Ce courant comprend la production d’œuvres professionnelles où se cache l’aspect expérimental de l’artiste derrière l’apparence éblouissante de son art. L’enseignement donné par (Fa’ek Hassan) dans l’institut des beaux-arts tout au long de décennies a permis de diplômer la majorité des grands de l’art irakien. Cette tendance se poursuit même à la suite de la retraite de (Fa’ek Hassan), puisque l’institut des beaux-arts de Bagdad insiste à lui maintenir son poste d’enseignant associé jusqu’à son décès en 1992. Avec plus de cinquante promotions d’étudiants en Arts diplômés sous son égide, (Fa’ek Hassan) a offert une expérience compréhensive de tous les styles, courants et techniques pratiques, laissant des centaines de fidèles à forte propension au style révélateur de son talent qui demeure difficile à imiter.
De son côté, (Jawad Salim), le rénovateur rebelle, a mené un deuxième courant plus homogène avec les transformations modernisatrices et conceptuelles contemporaines de l’art, abandonnant, ainsi, la production d’une œuvre d’art traditionnelle, tout en consacrant l’ouvrage conceptuel. Malgré sa mort en 1961, alors qu’en pleine jeunesse artistique, (Jawad) a pu amasser, à travers son expérience, une base de fidèles et des traditions qui ont pu rivaliser fortement avec le premier courant, et qui ont eu, ainsi, un grand et direct effet sur la naissance de mouvements, de styles et de regroupements modernisateurs conceptuels ultérieurs. De ce fait, un conflit vif ravageant les tableaux réalistes journalistiques face aux tableaux expérimentaux conceptuels a émergé, selon les propos de l’artiste émergent (Muwafaq Al-Ta’i), professeur d’architecture – qui a été témoin de ces discussions. Ce conflit s’est tellement intensifié qu’un dicton s’est répandu, voulant dire que les rénovateurs ont renvoyé les réalistes chez eux. Effectivement, la voie des transformations pavée par (Jawad Salim) est devenue phare guidant toujours le mouvement expérimental, des décennies après sa mort prématurée, et a largement limité la propagation du réalisme qui a dominé les travaux de certains des premiers pionniers.
Malgré cela, le constat statistique de la dissection de la structure de l’art irakien révèle une présence forte et efficace du thème, de la forme et du drame émanant de la réalité dans les travaux artistiques, tout en puisant de façon expérimentale dans les zones abstraites, expressionnistes, surréalistes, cubistes et conceptuelles notées sur la scène mondiale, telles que les œuvres d’Henry Moore, de Dali, de Paul Kelly, de Picasso, de Matisse, de Giacometti et de Miró, et en revenant aux anciennes traditions irakiennes et à l’École de Baghdâd, parmi une série d’œuvres et de productions ayant largement affecté l’ouverture de la vision artistique du retournement contre le statuquo et le rendement attendu du mouvement artistique.
De la sorte, aucun des mouvement abstrait et réaliste n’occupe la place qui lui est prévue face aux courants artistiques expérimentaux. La majorité des expériences réalistes est transformée en un ouvrage divergeant du style journalistique et mêlé avec l’un des styles contemporains. La principale expérience prônant l’abstraction et le soufisme n’a pas pu se débarrasser de la pression de référence de la forme, du thème, de l’environnement, du lieu, de la légende et de la religion. Par conséquent, l’abstraction s’est vidée de son contenu et s’est dévié de ses prémisses au profit de l’expressionisme abstrait, laissant, ainsi, la trace de la structure narrative génétique et héréditaire de l’artiste irakien.
Les circonstances politiques et économiques nationales ont ultérieurement provoqué un manque, voire une absence, des groupes artistiques, un faible du mouvement critique, menant à la perte de l’héritage artistique irakien. De nombreuses œuvres contrefaites ont été trafiquées à cause de la faible documentation et de la disparité des visions proclamées. Ces dernières ont manqué, d’abord, de suivre les transformations artistiques internationales de plus en plus rapides, ensuite, de paver la voie à des artistes irakiens, et enfin, de s’ouvrir d’un point de vue formel, thématique, technique et conceptuel dans l’exposition artistique, en ce qui concerne notamment certaines expériences remarquables dont celle de l’artiste (Mahmood Shubbar). Ces expériences ont toutefois fourni une perspective digne d’être suivie, lue et intégrée, digne d’une méthodologie critique, analytique et scientifique qui se distingue du style journalistique et impressionniste, et qui essaie de dévoiler les potentiels visuels et artistiques reposant à la base de l’ouvrage de l’artiste.
Lorsque les artistes irakiens ont entamé leur parcours, ils ont opté pour des méthodes, écoles et regroupements ayant attiré les pionniers du domaine, soit les institutions de Paris, Londres et Rome, destination des apprenants des Arts. A l’époque, l’Amérique n’avait toujours pas établi ses écoles d’art, notamment après la deuxième guerre mondiale. Il est à noter que nombre de ces artistes ont pris conscience de l’importance des changements modernisateurs touchant le mouvement artistique irakien. En effet, ils avaient noté les profils aux gros yeux ayant marqué l’ancienne école irakienne, élément devenu à l’époque une icône de l’école cubique, entre autres. Des traditions et des contextes diverses ont dominé la scène des arts plastiques en Irak, et ont offert des esthétiques pionnières, renforçant ainsi l’orientation de polémique esthétique intellectuelle en deux courants principaux. Le premier courant est mené par le pionnier talentueux (Fa’ek Hassan), fondateur des arts plastiques modernes de l’Irak, alors que le deuxième est mené par le pionnier rénovateur (Jawad Salim), défenseur de la théorie conceptuelle. Le courant mené par (Fa’ek Hassan) génère un engagement professionnel à produire des œuvres artistiques selon des règles relativement strictes qui ne sont normalement disponibles qu’à une élite de professionnels chevronnés. Ce courant comprend la production d’œuvres professionnelles où se cache l’aspect expérimental de l’artiste derrière l’apparence éblouissante de son art. L’enseignement donné par (Fa’ek Hassan) dans l’institut des beaux-arts tout au long de décennies a permis de diplômer la majorité des grands de l’art irakien. Cette tendance se poursuit même à la suite de la retraite de (Fa’ek Hassan), puisque l’institut des beaux-arts de Bagdad insiste à lui maintenir son poste d’enseignant associé jusqu’à son décès en 1992. Avec plus de cinquante promotions d’étudiants en Arts diplômés sous son égide, (Fa’ek Hassan) a offert une expérience compréhensive de tous les styles, courants et techniques pratiques, laissant des centaines de fidèles à forte propension au style révélateur de son talent qui demeure difficile à imiter.
De son côté, (Jawad Salim), le rénovateur rebelle, a mené un deuxième courant plus homogène avec les transformations modernisatrices et conceptuelles contemporaines de l’art, abandonnant, ainsi, la production d’une œuvre d’art traditionnelle, tout en consacrant l’ouvrage conceptuel. Malgré sa mort en 1961, alors qu’en pleine jeunesse artistique, (Jawad) a pu amasser, à travers son expérience, une base de fidèles et des traditions qui ont pu rivaliser fortement avec le premier courant, et qui ont eu, ainsi, un grand et direct effet sur la naissance de mouvements, de styles et de regroupements modernisateurs conceptuels ultérieurs. De ce fait, un conflit vif ravageant les tableaux réalistes journalistiques face aux tableaux expérimentaux conceptuels a émergé, selon les propos de l’artiste émergent (Muwafaq Al-Ta’i), professeur d’architecture – qui a été témoin de ces discussions. Ce conflit s’est tellement intensifié qu’un dicton s’est répandu, voulant dire que les rénovateurs ont renvoyé les réalistes chez eux. Effectivement, la voie des transformations pavée par (Jawad Salim) est devenue phare guidant toujours le mouvement expérimental, des décennies après sa mort prématurée, et a largement limité la propagation du réalisme qui a dominé les travaux de certains des premiers pionniers.
Malgré cela, le constat statistique de la dissection de la structure de l’art irakien révèle une présence forte et efficace du thème, de la forme et du drame émanant de la réalité dans les travaux artistiques, tout en puisant de façon expérimentale dans les zones abstraites, expressionnistes, surréalistes, cubistes et conceptuelles notées sur la scène mondiale, telles que les œuvres d’Henry Moore, de Dali, de Paul Kelly, de Picasso, de Matisse, de Giacometti et de Miró, et en revenant aux anciennes traditions irakiennes et à l’École de Baghdâd, parmi une série d’œuvres et de productions ayant largement affecté l’ouverture de la vision artistique du retournement contre le statuquo et le rendement attendu du mouvement artistique.
De la sorte, aucun des mouvement abstrait et réaliste n’occupe la place qui lui est prévue face aux courants artistiques expérimentaux. La majorité des expériences réalistes est transformée en un ouvrage divergeant du style journalistique et mêlé avec l’un des styles contemporains. La principale expérience prônant l’abstraction et le soufisme n’a pas pu se débarrasser de la pression de référence de la forme, du thème, de l’environnement, du lieu, de la légende et de la religion. Par conséquent, l’abstraction s’est vidée de son contenu et s’est dévié de ses prémisses au profit de l’expressionisme abstrait, laissant, ainsi, la trace de la structure narrative génétique et héréditaire de l’artiste irakien.
Les circonstances politiques et économiques nationales ont ultérieurement provoqué un manque, voire une absence, des groupes artistiques, un faible du mouvement critique, menant à la perte de l’héritage artistique irakien. De nombreuses œuvres contrefaites ont été trafiquées à cause de la faible documentation et de la disparité des visions proclamées. Ces dernières ont manqué, d’abord, de suivre les transformations artistiques internationales de plus en plus rapides, ensuite, de paver la voie à des artistes irakiens, et enfin, de s’ouvrir d’un point de vue formel, thématique, technique et conceptuel dans l’exposition artistique, en ce qui concerne notamment certaines expériences remarquables dont celle de l’artiste (Mahmood Shubbar). Ces expériences ont toutefois fourni une perspective digne d’être suivie, lue et intégrée, digne d’une méthodologie critique, analytique et scientifique qui se distingue du style journalistique et impressionniste, et qui essaie de dévoiler les potentiels visuels et artistiques reposant à la base de l’ouvrage de l’artiste.