Lecture du tableau numéro 11
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MONTEE AUX ENFERS
«La fin des histoires d›amour et la montée aux enfers» - ce titre pourrait traduire un paradoxe nous conduisant au point de départ qui a fait des enfers un but ultime. Cependant, lorsque nous sommes confrontés à trois variables : la métaphysique du monde souterrain comme image opposée au paradis des rêves et à la transcendance, le jeu de l'art qui accorde la validité du tourisme à travers des perspectives matérielles, et la sélection par Shubbar de ce paradoxe qu›il a soigneusement examiné, jusqu'à ce qu›il aboutisse à la présentation de ce symposium esthétique qui est libre des limites du cahier des charges; nous nous trouvons ici au milieu d›un accomplissement accordant une opportunité de divertissement qui satisfait l›ego du réalisateur sur la planche à dessin. En particulier, il s'agit d›une technique décorative splendide où l'espace-temps généreux cède au potentiel de l'entité individuelle artistique pour allier le passé, le présent et le futur. En outre, elle nous a permis d'apprécier la danse d'Antara et de son amanet dans un monde dégradé par tous les critères, malgré son apparence romantique moderne. Cette peinture mérite d'être contemplée à travers le principe de l'UPSIDE DOWN afin que nous puissions constater que le monde souterrain n'est rien d'autre que le terrain d'entente de la condition humaine, qu'elle soit positive ou négative.
oeuvres d'art