Lecture du tableau numéro 2

Lecture du tableau numéro 2

QU’EST-CE QUI ME REND
 SI DIFFERENT?
L’artiste décide sans hésitation de s’élever au niveau de la lecture esthétique, et non pas de démocratiser son art…. Malgré tous les signes, symboles et accrochages reconnus collectivement, la formation provocatrice et le processus de sélection des éléments qui donnent vie à l’image artistique de «David», «l’Arbre meurtri» et Les Poisson Rouges de Matisse, sous adaptation, sont comme des preuves de transformations de l’Histoire de l’Art, prenant le dessin tel quel, le remettant tel qu’il faut. La narration inventée par la scène de théâtre artistique,se base sur le défi représenté par le héro à travers la rupture de l’icône et du sacré. Similaire à une pièce de théâtre, elle se présente à travers les costumes et les airs flottants dans une temporalité fluide, allant de la sculpture de David de Michel-Ange, jusqu’à l’Arbre meurtri de Jawad Salim. Ces deux artistes jouent un rôle exceptionnel afin de paver la voie de l’art étranger au style prévalent. Ce la est soutenu par la version moderne d’Abla étant en train de coudre, telle une nébuleuse flottante dans une temporalité esthétique flottante, à son tour, sous l’effet Shubbarialiste. Le mouvement expressif des chevaux apparaissant depuis la fenêtre du scénographe de la présentation, l’ours constitutant un point d’équilibre central thématique, Antara défiant l’interdit et le tabou, et son acte délibéré en sont témoins. D’un point de vue rédactionnel, l’image de l’amour devance l’espace esthétique et expose, d’une part, l’histoire des héros, soit Antara et Abla, et d’autre part, son symbolisme en tant que donnée indicative de l’envie de générations entières d’amour perdu.

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