Art Work
Lecture du tableau numéro 31

Une peinture des marais mésopotamiens
Le monde qui se débat se reflète dans l’œuvre créative qui offre un ensemble de marges secondaires distribuées à la façon shubbarialiste, en dehors d’une séquence prévue, et sans aucun lien apparent avec la distance qui s’étend de l’image iconique du rebelle Che Guevara à Dakhel Hassan, le chanteur. Les conséquences de cette divergence entre les garances et les feuilles de vignes – le plat irakien – en passant par le mauvais œil qui est fait plus mal qu’un tir de balle – sont instaurées par la calligraphie sélectionnée pour justement provoquer le questionnement justificateur. L’œuvre envoie un message : comme la science a promis de comprendre l’univers de façon empirique, et est en fin de compte incapable de répondre à de simples questions ; comme les Lumières ont promis de mettre fin à la magie, et se sont en fin de compte trouvés plongés dans la métaphysique, où la peur s’adapte avec habileté et est liée à toute question et à tout désir ; comme les révolutionnaires ont promis un monde de liberté, de démocratie et de libéralisme jusqu’à la fin des temps, et se sont retrouvés face à des coups successifs qui ne se sont pas limités au fascisme, au chauvinisme, au racisme et aux génocides ; l’art shubbarialiste, dans sa structure cynique et joueuse, promet une excitation


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