Lecture du tableau numéro 6
Lecture du tableau numéro 6
L’ATELIER D’ANTARA
Après une longue attente, l’artiste révèle l’identité du conflit interne abstrait vécu par Antara. Il se permet de remplacer le héros peint par sa personnalité amalgame qui comprend les caractéristiques distinctives lui permettant de flotter dans la temporalité fluide, soit la temporalité de l’art.
Il s’agit effectivement d’une œuvre où croit l’emploi du marginalisé. Les détails y afférent sont compétitifs et sont de la même force de focalisation visuel dans le tableau, respectant ainsi les exigences contemporaines. Les niveaux virtuels auxquels l’artiste fait allusion renforcent cette approche puisqu’ils démantèlent la surface de l’œuvre, offrant ainsi un premier et un dernier plan dans lequel se trouvent les chevaux garnis mais simplifiés qui, à ce moment, se reposent. La pose et les accessoires de la modèle évoquent, intelligemment, la mémoire de générations entières d’artistes qui ont évité l’emploi de tels rideaux dans l’arrière-plan du modèle, jusqu’au moment où Abla les a utilisés de la sorte. Cette approche personnelle de l’œuvre révèle une déviation de ce qui est attendu, depuis la mèche de cheveux et jusqu’au jeans. Le plaisir shubbarialiste en émane dans cette temporalité esthétique flottante.
oeuvres d'art